mardi 20 novembre 2012

Trois fois plus de gens infectés au Québec par les infections transmissibles sexuellement en 15 ans

Malgré toutes les campagnes constantes auprès des jeunes avec les sous du contribuable, les infections de chlamydia et de gonorrhée ont triplé depuis 1997. Les infections transmissibles sexuellement continuent de se propager en flèche au sein de la population québécoise, alors que trois fois plus de gens sont infectés qu'il y a 15 ans. La syphilis enregistre la hausse la plus spectaculaire, alors que 636 cas ont été déclarés en 2011. Peut-être n'est-ce pas sans rapport avec la morale hédoniste transmise par l'éducation québécoise, les gros médias et les campagnes gouvernementales. Voir ci-dessous des comédiens stipendiés par le gouvernement qui invitent à la cantine à « Baiiiiiisez… Aiiiiiimez… Trippppez… »


Avec 19 165 cas déclarés en 2011, l’infection génitale à Chlamydia trachomatis (C. trachomatis) est l’infection transmissible sexuellement (ITS) à déclaration obligatoire la plus fréquente. Les 9 548 cas d’infection génitale à C. trachomatis déclarés chez les jeunes femmes de 15 à 24 ans représentent 50 % de tous les cas de cette infection déclarés en 2011 (19 165 cas). Le nombre total de cas a presque triplé entre 1997 et 2011 et les taux d’incidence ont augmenté chez les deux sexes et dans tous les groupes d’âge.

Le nombre de cas déclarés d’infection gonococcique a plus que triplé entre 1997 et 2011 passant de 555 à 1 883 cas. Depuis 2005, l’augmentation observée est particulièrement marquée, notamment chez les 15 à 29 ans qui comptent parmi les groupes les plus touchés. En 2011, 44 % des cas déclarés l’ont été chez des jeunes de 15 à 24 ans. Cette progression est observée chez les deux sexes, mais l’augmentation la plus importante du taux d’incidence (de 2,3 fois ou 125 %) a été observée chez les femmes de 25 à 29 ans.

Cependant, l’infection gonococcique reste davantage déclarée chez les hommes que les femmes. En 2011, 63 % des cas ont été déclarés chez des hommes.

Le nombre de cas déclarés de syphilis infectieuse est également en rapide progression, étant passé de 9 cas en 1997 à 636 cas en 2011. Chez les jeunes hommes de 15 à 24 ans, le nombre de cas et le taux d’incidence de syphilis infectieuse ont presque triplé entre 2009 (40 cas, 7,9 par 100 000) et 2011 (112 cas, 22,1 par 100 000). Bien que l’infection continue de toucher majoritairement les homosexuels mâles, de plus en plus de cas féminins par transmission hétérosexuelle sont déclarés (16 en 2009, 26 en 2010 et 25 en 2011). Un cas de syphilis congénitale a d’ailleurs été déclaré au début de 2011. En raison de la gravité des conséquences pour le nouveau-né, un seul cas doit être considéré comme un signal d’alarme et représente une faille au niveau de la prévention des infections néonatales au Québec.

L’augmentation de l’incidence des cas déclarés d’ITS bactériennes (infection génitale à Chlamydia trachomatis, infection gonococcique et syphilis infectieuse) révèle une situation préoccupante en raison des complications possibles, notamment l’infertilité tubaire. Cette situation épidémiologique est susceptible de mener à de lourdes conséquences pour la santé reproductive des femmes.

Le programme de surveillance de l’infection par le VIH au Québec a enregistré 6 352 cas, dont 3 291 nouveaux diagnostics, depuis son implantation en avril 2002 jusqu’en décembre 2010.

• Globalement, la tendance du nombre de nouveaux diagnostics est assez stable depuis 2003, oscillant entre 307 et 456 par année. En 2009 et 2010, respectivement, 307 et 318 nouveaux diagnostics ont été déclarés.

• Les « hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) » dans le jargon gouvernemental (les homos quoi) représentent la catégorie d’exposition la plus fréquemment observée (62,0 % des personnes nouvellement diagnostiquées en 2010). La proportion d’HARSAH (des homos) est en augmentation depuis 2004.

• Les personnes originaires de pays où l’infection par le VIH est fortement endémique comptent pour 15,4 % des nouveaux diagnostics enregistrés en 2010. Cette catégorie d’exposition est la plus importante chez les femmes avec 47,5 % des nouveaux diagnostics. Ces proportions varient peu au cours des années.

• Les utilisateurs de drogues par injection (UDI) comptent pour 4,1 % des nouveaux diagnostics de VIH en 2010, et cette proportion diminue de façon constante depuis le début du programme de surveillance.

Source

Voir aussi

Enquête sur le surpoids, la consommation de drogues, d'alcool et la sexualité des jeunes Québécois

Comédiens fonctionnaires dans un cégep : Baiiiiiisez… Aiiiiiimez… Trippppez…

Les campagnes de publicité crues du gouvernement du Québec...





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1 commentaire:

Loulou a dit…

On notera que baiser précède aimer dans la saynète des artistes subventionnés...

Et on n'est pas sûr de quel "aimer" il s'agit. Un synonyme pour baiser et tripper?